Depuis novembre 2017 toutes les démarches relatives à la carte grise se font en ligne ou chez un garagiste agréé, et non plus auprès des Préfectures et Sous-Préfectures.
Pour pouvoir réaliser une demande de certificat d’immatriculation suite à l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion, rendez-vous sur le site internet de l’ANTS : https://immatriculation.ants.gouv.fr
Les réformes les deux-roues en 2024 : ce qu’il faut savoir
Depuis 2024, le monde des deux-roues motorisés en France vit une transformation majeure avec l’introduction d’un contrôle technique obligatoire. Cette réforme, attendue depuis longtemps, vise à garantir la sécurité routière et à assurer un état optimal des véhicules de type L. Elle concerne non seulement les motos et scooters, mais aussi les tricycles et quadricycles motorisés.
Le calendrier de mise en œuvre
La réforme a mis en place un calendrier précis pour le passage au contrôle technique, basé principalement sur la date d’immatriculation du véhicule. Les premiers concernés seront les vieux modèles. Concrètement :
- Les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 2017 ont dû passer leur premier contrôle entre le 15 avril et le 14 août 2024.
- Pour ceux immatriculés entre 2017 et 2019, le contrôle devra être effectué en 2025.
- Quant aux véhicules immatriculés entre 2020 et 2021, ils devront se plier à ces nouvelles exigences en 2026.
Cela permet de répartir la charge de travail sur plusieurs années et d’éviter un engorgement des centres de contrôle automobile.
Exemptions spécifiques
Il existe néanmoins certaines catégories exemptées de cette obligation. Les motos conçues exclusivement pour la compétition en enduro ou trail, dont le conducteur possède une licence auprès de la Fédération Française de Motocyclisme, ne sont pas concernées par cette réforme. Les motos et autres véhicules de catégorie L de collection dont la mise en circulation est antérieure à 1960 sont également exemptés de ce contrôle technique de part leur nature unique.
Les points de vérification durant le contrôle
Durant le contrôle, chaque véhicule doit répondre à des critères rigoureux afin de s’assurer qu’il ne présente aucun danger potentiel pour son utilisateur ou les autres usagers de la route. Voici quelques-uns des principaux aspects inspectés :
- État des freins et efficacité du système de freinage.
- Absence d’émissions polluantes excessives (gaz et sonores).
- Fonctionnement adéquat des feux et équipements électriques.
- Bonne condition des rétroviseurs, essieux, roues, pneus et suspensions.
Si des défaillances sont détectées, elles seront classées en trois catégories : mineures, majeures et critiques, chacune nécessitant des actions correctives spécifiques.
Action corrective selon les catégories de défaillance
Les défaillances mineures n’ont généralement aucune incidence notable sur la sécurité et permettent au conducteur de circuler normalement après le contrôle. En revanche, les défaillances majeures exigent des réparations suivies d’une contre-visite dans les deux mois. Quant aux défaillances critiques, elles imposent une immobilisation immédiate du véhicule jusqu’à réparation et validation lors d’une nouvelle inspection.
Centres de contrôle agréés
Les centres de contrôle habilités à inspecter des véhicules légers ou lourds peuvent désormais obtenir une extension d’agrément pour inclure les véhicules de catégorie L. Entre le 15 avril 2024 et le 14 avril 2025, ces centres devraient progressivement intégrer cette nouvelle prestation.
Pour bénéficier de cette extension, un centre doit posséder les qualifications nécessaires pour vérifier les deux-roues, tricycles ou quadricycles motorisés. Il est donc recommandé de vérifier avec soin si le centre choisi est bien agréé, pour éviter toute déconvenue.
Comment s’y préparer?
Demander un rendez-vous à l’avance est fortement conseillé en raison de l’augmentation prévue de la demande. De plus, profiter de cette période de transition pour effectuer une pré-inspection personnelle peut permettre de détecter et corriger certaines défaillances vous-même avant de présenter votre véhicule au contrôle officiel.
Impact financier
Le coût du contrôle technique pour les deux-roues variera selon le type de motorisation. En général, il sera moins élevé qu’un contrôle pour voitures, avec des coûts encore plus bas pour les moteurs thermiques comparés aux moteurs électriques, qui nécessitent souvent des inspections plus détaillées.
Quel est le prix du contrôle technique ?
Le tarif classique d’un contrôle technique est différent en fonction du véhicule qui s’y présente. Pour les deux-roues, celui-ci va généralement avoisiner les 60 à 80 euros. Pour les voitures, le tarif moyen en 2024 est de 78 euros, pouvant aller de 45 à 120 euros. Enfin, pour un poids lourd, il peut monter jusqu’à 250 euros, bien plus cher que pour un véhicule classique de type Ford Kuga (voir source) qui se situera plutôt dans la moyenne.
Le prix d’un contrôle technique n’étant pas réglementé par l’État, il peut varier fortement d’un centre à un autre, il est important de bien se renseigner en amont, puisque le centre peut appliquer le tarif qu’il souhaite. Il existe différents outils de comparaison en ligne qui permettent de connaître à l’avance le prix proposé par un centre près de chez vous.
Avantages pour les propriétaires de deux-roues
Outre la sécurité accrue, ce contrôle apporte d’autres avantages notables :
- Prolongation de la durée de vie du véhicule grâce à des entretiens réguliers et appropriés.
- Garantie supplémentaire lors de transactions, certifiant que le véhicule est en bon état.
- Diminution des potentiels accidents causés par des pannes mécaniques évitables.
Ce nouveau contrôle permettra également de réduire les risques associés à des véhicules mal entretenus, contribuant ainsi à la sécurité globale sur les routes françaises.
En somme, cette réforme renforce la sécurité routière pour les usagers des véhicules à deux ou trois roues et de tous les véhicules de catégorie L ainsi que pour les autres usagers de la route, conducteurs, cyclistes et piétons. Toutes les informations officielles relatives à cette réforme sont disponibles sur l’actualité dédiée sur le site Service Public.