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Historique et archives

le nom

Dans les archives, on ne trouve de trace de Tinqueux qu’à partir de 975 ; c’était à l’époque la Villa Tancauda. Puis, toujours dans différents actes administratifs, religieux et judiciaires, Tinqueux prend différents noms : TANCAUDA (975) – TENDE CAUDAE – TANDES CAUDAM (1068) – TAINCOL (1198) – TAINCAUDA (1224) – TAINQUEUE (1225) – TAINKEU (1225) – TAINCOE – TAINKEUE (1260) – TANQUEUE (1281) – TANCQUEX – TAINQUEUT (1234) – TAINQUEX (1328) – TAINQUEUX (1522) – TAINCQUEULX (1570) – TAINQUEULX (1571)…

Il ne faut pas trop attacher d’importance à l’orthographe de ces noms, les auteurs les écrivant selon leur fantaisie. C’est ainsi que sur une même page d’état civil en 1693, le lieutenant général de Vermandois écrit “Tainqueux” alors que le curé Houzeau signe : “Curé de Tinqueux”.

Certains prétendent que c’est la contraction de stans aquosa (demeure humide), à cause d’un moulin qui existait encore à la Révolution. D’autres disent que les Romains, y ayant installé des teintureries, appelèrent le pays Tinta Aqua, qui par contraction, aurait donné Tinqueux et Aquatintiens (habitants de la ville). Les deux versions sont vraisemblables…. Quelle est la bonne ?

l'histoire

Les premières traces d’occupation humaine à Tinqueux remontent à l’âge néolithique, sur un site qui servait alors de cimetière. Ceci fut découvert par les fouilles préventives durant la construction du quartier Champ Paveau dans les années 1980.
Durant l’époque gallo-Romaine, la ville n’est qu’un petit regroupement de fermes sur la voie romaine prolongeant l’axe est-ouest (decumanus) de la grande cité voisine de Durocortorum (Reims).

Les archives publiques font mention de Tinqueux pour la première fois en 975, la commune appartenait au seigneur Manasses. Au xiie siècle Tinqueux appartient au comte de Champagne, puis en 1789, à l’abbaye Saint-Denis de Reims. Après la Révolution française, la ville dépend du canton de Saint-Brice, dans le département de la Marne. Située en bordure de Reims, la ville voit passer les rois de France lors de leur sacre. Elle subit aussi les ravages de la guerre lors de la Bataille de Reims (1814).

Ensuite, elle profite des effets de la Révolution industrielle de la deuxième moitié du xixe siècle avec l’installation d’industries.
Croix de guerre 1914-1918 : 30 mai 1921.
La Première Guerre mondiale (1914-1918) réduit la ville en ruines.
Durant l’entre-deux-guerres (1918-1939), la reconstruction permet une modernisation des infrastructures : réseau d’eau potable, assainissement, alignement, construction de la mairie, de l’église Saint-Pierre et de quatre lotissements.

Un fait marquant de la Seconde Guerre mondiale fut l’arrestation et la déportation vers le camp de Drancy puis vers Auschwitz, des 14 membres de la famille Schwartzmann, seule famille juive de la ville. Ils sont arrêtés lors de la rafle du 27 janvier 1944 à leur domicile au 7 rue Jean-Gutenberg, la plus jeune des enfants n’avait pas atteint l’âge d’un an. Ce funeste épisode en fit la plus nombreuse famille déportée de France en raison de son appartenance à la communauté juive, celle-ci dénoncée quelques mois plus tôt par un représentant de la section rémoise du Parti populaire français. Seules survivront les deux sœurs aînées, le grand frère n’ayant pas été déporté car il était emprisonné en Espagne pour avoir cherché à rallier la France libre. La rue Jean-Gutenberg, là où vivait la famille, fut rebaptisée rue famille Schwartzmann en 1983 en leur mémoire.

Après la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), Tinqueux bénéficia de l’élan d’une seconde reconstruction, se développant rapidement autour de ses nouveaux quartiers résidentiels. Actuellement, Tinqueux est la 5e plus grande ville de la Marne.

Un exemplaire du livre “TINQUEUX, des origines à nos jours” est consultable à la médiathèque Le Carré Blanc.

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