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Les Sintiniers

Le site actuel des Sintiniers constitue au plan géographique la limite extrême à l’ouest du territoire de Tinqueux, bordé par la Commune de Thillois pour sa plus grande façade ouest, et au sud, par la Commune d’Ormes.

Le projet d’aménagement des Sintiniers a pour objectif de permettre à la population de l’agglomération rémoise, qui recherche à vivre dans un logement individuel, de poursuivre son parcours résidentiel dans l’agglomération.

Le projet comprendra environ 220 à 250 logements dont la répartition sera adaptée aux objectifs du Programme Local d’Habitat. Une voie de desserte interne publique desservira les différents ilots accueillant chacun environ 25 logements de part et d’autre de celle-ci, assurant ainsi une planification de construction correspondant à la capacité résiduelle des équipements scolaires et la possibilité d’une architecture cohérente et variée.

Le secteur a fait l’objet d’une autorisation d’aménagement en 2017 pour la création d’un lotissement de 9 macros lots à bâtir sur un terrain de 10 ha. La surface de plancher maximale est fixée à 28 000 m².

Suite au diagnostic archéologique du site et le rapport déposé au Service Régional Archéologique et en raison de la nature et la localisation, de l’importance des travaux d’aménagement affectant les éléments du patrimoine archéologique, et afin de sauvegarder les différents vestiges, un arrêté en date du 14 février 2020 a prescrit une fouille archéologique préventive préalablement à la réalisation du lotissement et ce sur 8 ha.

Vers la naissance progressive d’un nouveau quartier de ville

Le projet des Sintiniers est porté par Le Foyer Rémois, Reims Habitat, Plurial Novilia et Immocoop, chacun étant propriétaire d’une partie des terrains. C’est la première fois que ces quatre grands opérateurs locaux mènent ensemble une telle opération dans l’agglomération rémoise. Immocoop a été désigné comme aménageur d’ensemble et coordinateur. Qui est Immocoop ? Un spécialiste de la vente de HLM anciens à Reims et dans la région, mais également de syndic solidaire de copropriété HLM (le premier en France à être certifié NF Habitat). Il a également une activité d’aménageur de lotissements et de promoteur et c’est à ce titre qu’il intervient aux Sintiniers. L’équipe est assistée d’un cabinet d’assistance à maîtrise d’ouvrage, le Cabinet Projet, d’un architecte urbaniste, Humbert Di Legge, et d’un architecte paysagiste, Marc Soucat du cabinet Savart Paysage.

Une urbanisation à dose homéopathique Les terrains ont été découpés en neuf macro-lots indépendants, dont l’aménagement s’effectuera à dose homéopathique, c’est-à-dire à peu près au rythme d’un macro-lot par an, chacun représentant environ 25 logements. Cette organisation a été étudiée en fonction de la capacité d’accueil des équipements et services publics, pour laisser le temps à la commune d’intégrer une population supplémentaire.

L’étalement des constructions sur près de dix ans permettra également aux aménageurs de réagir à la demande des clients dans le temps, à l’évolution des dispositifs d’aide à l’accession à la propriété, à l’évolution de la loi, etc.

Dans l’esprit d’une cité-jardin

« L’objectif est de faire des Sintiniers une cité-jardin moderne, où la végétation dominera le bâti, où les arbres seront plus hauts que les maisons. Nous voulons respecter son environnement presque rural tout en faisant un vrai quartier de ville », explique l’architecte urbaniste Humbert Di Legge qui accompagne les aménageurs sur ce projet.

Pour assurer une présence visible de la végétation dès le début, un pré-verdissement sera réalisé sur l’axe central et sur les franges avant l’arrivée des premiers occupants.

Accès, déplacements, stationnement

L’entrée aux Sintiniers se fera par une nouvelle voirie raccordée au rond-point Jules Raimu. Elle formera un T avec le second axe principal qui traversera le quartier de part en part. Le long de cet axe sera aménagée une promenade plantée et sécurisée à l’usage des piétons et des cyclistes, qui pourra se prolonger à terme jusqu’au centre commercial voisin. Une desserte en bus, avec arrêt autour de l’îlot central, sera assurée. À l’intérieur des îlots, la circulation se fera par des rues en U uniquement destinées aux riverains. Des petites voies de liaison permettront d’aller d’un îlot à un autre. Conformément aux ratios en vigueur, chaque parcelle bénéficiera de deux places de stationnement, auxquelles viendront s’ajouter des places collectives. Des merlons plantés d’arbres dressés à l’extrémité nord du quartier feront écran entre la bretelle autoroutière Sanef et les habitations.

Un quartier d’habitat diversifié

Le quartier sera ouvert à la mixité, c’est-à-dire qu’on y trouvera aussi bien des parcelles libres à construire et des maisons en accession ou en locatif. Il sera composé à 90 % de maisons individuelles. Seule exception à ce principe : des petits immeubles collectifs de hauteur limitée à R+2 pourront être implantés sur l’îlot central, au croisement des deux voiries principales. Ils pourraient accueillir en rez-de-chaussée des commerces et services de proximité. La densité globale des Sintiniers, équivalente à celle du Champ Paveau, soit 25 logements par hectare maximum, sera en conformité avec les objectifs du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Grand Reims. Une certaine liberté architecturale sera laissée aux maîtres d’ouvrage à l’échelle du quartier. Un point de vue que défend l’architecte urbaniste Humbert Di Legge : « Je ne suis pas favorable à une harmonie répétitive. Nous préférons ici faire le choix de la diversité. L’harmonie se fera plus sur les aménagements extérieurs et le végétal. »

Des rues au féminin

La dénomination des voies communales relève de la compétence du conseil municipal. Déclinant et féminisant la thématique qui a prévalu dans le quartier Champ Paveau, il souhaite donner aux rues des Sintiniers des noms de femmes, des artistes françaises passées à la postérité. On sait d’ores et déjà que les deux voiries principales du futur quartier rendront hommage à deux immenses comédiennes récemment disparues : Michèle Morgan (1920-2016) et Danielle Darrieux (1917-2017).

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